L’éco-prêt à taux zéro, qui est également appelé éco-PTZ est un dispositif qui permet le financement de vos travaux de rénovation énergétique dans votre logement, qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison. Vous pouvez en bénéficier à la condition que vous soyez propriétaire du logement en question mais aussi sachez également que le prêt peut être accordé à un syndicat de copropriétaire et ce, jusqu’au 31 décembre de l’année 2018. Comment en bénéficier et quelles sont les démarches à accomplir ? Suivez le guide : nous vous expliquons tout dans les détails.
Les premières conditions fondamentales pour avoir droit à l’éco-prêt est de disposer d’un logement construit avant le 1er janvier 1990 et celui ci doit représenter votre résidence principale.
Il vise à financer des travaux qui répondent à des actions bien précises : isoler la toiture, les murs qui donnent sur l’extérieur, les fenêtres et les portes qui donnent sur l’intérieur, le remplacement de votre chauffage ou d’un appareil sanitaire au bénéficie d’une énergie renouvelable, des travaux qui visent à réhabiliter votre système d’assainissement (attention : il ne doit pas être collectif) par un dispositif peu énergivore.
En ce qui concerne le choix de l’entreprise, elle doit être reconnue par le label RGE, c’est à dire être garant de l’environnement : vous pouvez utiliser le site du ministère du logement pour rechercher les entreprises près de chez vous qui peuvent intervenir dans ce cadre.
Pour télécharger votre demande de prêt à taux zéro, veuillez vous rendre sur le site et sélectionner la rubrique ” services en ligne et formulaires”. Vous aurez alors accès à une liste de documents que vous pouvez télécharger, imprimer et compléter depuis chez vous.
Bon à savoir : En fonction de l’étendue des travaux prévus, la banque peut vous verser un prêt qui peut s’élever jusqu’à 30 000 euros que vous pouvez rembourser sur une période de dix ans et ce, sans intérêt bien entendu. Attention : si vous demandez un éco- prêt complémentaire, le montant des deux prêts ne doit pas dépasser les 30 000 euros cumulés.